Touche pas à mon prof d'anglais ! La suite...
Fin septembre, la DSNA annonçait aux formateurs en langue anglaise dont les contrats se terminent le 24 décembre que leurs contrats ne seraient pas renouvelés au-delà de cette date.
Ces formateurs ont pour la plupart quitté un emploi pour rejoindre la DGAC, ont été formés et ont également des formations programmées à l'ENAC dans les prochains mois. Ils se sont par ailleurs fortement investis notamment en période COVID pour adapter l’offre de formation et permettre aux contrôleurs aériens de maintenir leur PIFA (Plan Individuel de Formation à l’Anglais).
Ils pouvaient donc attendre un meilleur remerciement de la part de l’Administration...
Choquées par la brutalité de l’annonce, les organisations syndicales de la DGAC sont montées au créneau nationalement pour défendre ces personnels. Le SPAC CFDT a réagi immédiatement par une déclaration liminaire sur le sujet lors du GS formation du 4 octobre.
Sous l’impulsion du SPAC CFDT, de l’USAC CGT et de l’UNSA ICNA, une pétition a également été lancée au CRNA SUD-EST et a recueilli en moins de 3 jours plus de 250 signatures de contrôleurs aériens sur ce centre qui en compte 450 !
Cette pétition a ensuite été remise en main propre au chef de centre.
Pour une gestion humaine des ressources
Suite à cette forte mobilisation, les contrats des formateurs en langue anglaise concernés ont tous été renouvelés.
Mais la victoire a un goût amer car ils ne seront reconduits que pour 6 mois, la Direction des Opérations de la DSNA ayant annoncé dans la foulée la mise en œuvre d’un contrat national de recours à un prestataire externe privé pour la fourniture d’heures d’anglais qui sera effectif à compter de 2022.
Le SPAC CFDT est proprement scandalisé que la DSNA, seule et en dehors de toute discussion avec les organisations syndicales, de tout passage en comité technique, de tout affichage du coût et des gains estimés, décide de la mise en place en urgence d'un tel marché national.
L’investissement et les compétences acquises doivent être valorisées et pas dénigrées, nous demandons que tout soit mis en oeuvre pour permettre à ces personnels de continuer leur travail au sein de la DGAC et une gestion humaine des ressources.
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