GT Effectifs 2021
Le SPAC CFDT le déplore, mais ses demandes n’ont pas été satisfaites lors de ce GT Effectifs. Face à nous, une administration qui nous murmure à l’oreille:
« Dites nous ce dont vous avez besoin, nous vous dirons comment vous en passer ».
La mobilité est à l’arrêt.
Le dialogue social aussi.
La tension monte encore d’un cran.
Une méthode inacceptable sur le dimensionnement:
Aucune discussion possible avec DO ni SDRH. Tout est ficelé à l’avance. Aucune réponse à nos questions, mais des tirades interminables de l’administration « unie » pour justifier ses choix de pilotage vers des cibles mouvantes.
Aucune prise en compte des projets en cours, ni des efforts énormes consentis avant et pendant la crise liée au COVID-19 par certains centres. Aucune perspective.
Modernisation est un mot tabou. Lissage de formation aussi. Acceptation sociale également.
La mobilité, inférieure au minimum acceptable:
La DO refuse d’admettre une réduction de la mobilité, et estime que sa solution est la seule qui réponde aux objectifs qu’elle s’est, seule, fixée.
Si peu d’AVE attractifs pour la totalité du corps des ICNA, c’est une véritable provocation, à laquelle le SPAC CFDT ne peut s’associer.
La vision court-termiste de l’administration est de nature à attiser les crispations, surtout après une campagne de mobilité « nouveau format » qui a bloqué une grande partie des personnels en prenant en compte de nouveaux critères.
SDRH assume: « Cette proposition n’a pas vocation à être socialement acceptable. »
L’impasse du dialogue social
On assiste à un monologue de l’administration, qui campe sur ses positions. La proposition mise sur la table, c’est un quasi-arrêt de la mobilité pour juguler la crise et résoudre le manque d’attractivité de certains centres.
Dans ces conditions, la CFDT ne peut cautionner une telle gestion des effectifs, notamment la sous-alimentation manifeste des approches parisiennes à l’aube de la modernisation des systèmes