Former les TSEEAC : Le Défi de l’Attractivité
Un diagnostic partagé
Lors du groupe de travail dédié à la formation des TSEEAC, les échanges ont confirmé un constat largement partagé : la formation doit évoluer pour mieux répondre aux attentes et aux besoins des métiers. Si le contenu pédagogique est jugé globalement adapté sur les rentrées 2025, 2026 ; son organisation et sa lisibilité sont perfectibles pour les rentrées 2027 et au-delà, en particulier sur l'équilibre entre formation générale et spécialisation. L’anglais, indispensable, suscite aussi des ajustements pour mieux accompagner les élèves vers la licence FISO & l’AMS.
Le maillon faible : la communication
Au-delà de la formation, la vraie alerte porte sur l’attractivité. Les jeunes peinent à identifier les métiers TSEEAC, trop souvent éclipsés par l’image dominante du contrôleur aérien (ICNA). Les vidéos disponibles n'expliquent pas comment intégrer ces métiers, et les stands dans les salons sont parfois absents ou peu fournis. Les directions se renvoient la responsabilité sans coordonner leurs efforts, malgré les budgets mobilisables.
Un enjeu stratégique
Les OS insistent sur l’urgence de mieux valoriser la diversité et la richesse des parcours TSEEAC. Que ce soit pour devenir FISO, inspecteur ou spécialiste technique, ces métiers offrent des perspectives nombreuses, mais encore méconnues. Les salons, les lycées, les événements aéronautiques doivent devenir les terrains privilégiés d’une communication incarnée par des TSEEAC eux-mêmes.
Des propositions concrètes
Les pistes ne manquent pas : modules mieux positionnés dans le cursus, campagnes de communication coordonnées, recours à des ambassadeurs expérimentés. L’objectif est clair : rendre ces métiers visibles, concrets et attractifs, non pas comme un simple tremplin vers d'autres corps, mais comme une voie professionnelle à part entière.
La CFDT sera particulièrement vigilante quant au contenu du mandat qui sera présenté d’ici la prochaine réunion du GT, le 27 juin.