Alerte au Protocole anti-social
La CFDT s’est investie dans les discussions qui ont eu lieu jusqu’ici, sans cesser de demander que tous les personnels soient traités de manière équitable au sein de cet accord collectif qui engage toute la DGAC.
La CFDT demande :
d’engager sans délai des discussions plénières sur les perspectives salariales et de carrière des corps et métiers laissés jusqu’ici de côté : administratifs, contractuels, personnels de la DSAC, du Secrétariat Général, de l’ENAC, du SNIA, du STAC, de la DNUM, du BEA, ...
d’aborder sans fard la question de la rémunération, en assurant des clauses de revoyure annuelle des rémunérations. Il n’est pas possible d’accepter des efforts considérables des personnels sur 5 ans sans aucune perspective de maintien du pouvoir d’achat. Ces conditions permettraient à tout le moins une négociation normale et susceptible de répondre à l’intérêt général.
On ne peut vanter les mérites d’une DGAC unie et unique, et préparer une DGAC à deux vitesses, où les TSEEAC de la DSAC verraient leurs collègues de la DSNA devenir ICNA sans aucune perspective pour euxmêmes , où les personnels administratifs et ouvriers seraient condamnés à une perte de pouvoir d’achat considérable !
Sans réponse favorable de l’administration à ces mesures de bon sens, la CFDT se retournera vers ses mandants pour déterminer les meilleurs moyens d’action. En 1988, il a fallu un conflit dur avec la direction pour faire accepter l’idée d’un Protocole pour tous. 35 ans plus tard, dans le contexte de forte inflation que nous subissons tous, ne doutons pas que les agents de la DGAC sauront se mobiliser à nouveau pour sauver leur pouvoir d’achat si cela se révèle nécessaire.
La CFDT dépose donc une alerte sociale à échéance au 1er octobre 2023